Projet de fusion (par absorption) de la Com Com Coeur des Bauges à Chambéry Métropole.
Nous avons dépassé 3 100 signatures au total : 2300 sur internet et 800 sur papier. Il faut poursuivre et atteindre les 5 000, seuil symbolique. Tous ceux qui pensent que la population doit être consultée peuvent signer, ici et ailleurs.
http://avenirdesbauges.wesign.it/fr
Pas de réponse de la Préfecture, malgré plusieurs relances. Mais des nouvelles de la part des élus qui ont été reçus la semaine dernière.
Le Préfet LABBE tient le même discours que son prédécesseur : selon lui, la fusion du coeur des Bauges avec Chambéry Métropole ne peut pas être remise en cause.
Albert Darvey, Conseiller Départemental, m’a relaté le rendez-vous. Etaient présents également Pierre Hemar (Président de la Com Com du coeur des Bauges, et Philippe Gamen, Président du PNR Massif des Bauges). Albert Darvey et Philippe Gamen sont également Vice-Présidents de la Com Com Coeur des Bauges. Côté Préfecture, le Préfet, la secrétaire générale et le délégué aux collectivités.
La demande d’ajournement de la fusion avec Chambéry Métropole ne rentre pas dans le cadre de la loi, donc la fusion est maintenue.
La CDCI (Commission départementale de coopération intercommunale) du 8 Février n’a pu avoir lieu, car les représentants régionaux ne sont pas encore nommés, suite à la fusion avec la région Auvergne.
Deux autres CDCI sont prévues les 14 et 23 Mars.
Le Conseil Départemental a voté un voeu pour assouplir le seuil de 5 000 habitants.
Mais il est même impossible de déposer un amendement, la loi est votée. Il faudrait modifier la loi pour pouvoir faire quelque chose.
Le Préfet dit qu’il n’est plus compétent. C’est au niveau du ministère qu’il faut maintenant intervenir.
Dans la cas d’une fusion avec Chambéry Métropole, la compétence sociale pose un vrai problème, car cette compétence n’est pas gérée par Chambéry Métropole. Cela concerne la maison de retraite, le centre social des Amis des Bauges, et bien d’autres dossiers. Que se passerait-il ? Il faudrait sans doute créer une structure intercommunale à part entière pour gérer l’aspect social.
Donc re-tricoter d’un côté ce qui a été défait de l’autre… On s’achemine vers du grand n’importe quoi, le tout décidé par des gens qui n’habitent pas le pays et qui ne veulent pas de nous.
On a l’impression qu’on ne peut rien faire… Et pourtant, ensemble nous pouvons TOUT.
Nous avons le devoir de ramener le bon sens dans cette affaire.
Les Baujus doivent avoir leur mot à dire. Ils doivent se faire entendre.
Soyons déjà 5 000 à signer et nous engagerons des actions festives et positives pour montrer que les citoyens veulent être impliqués.